Poème

Je viens vous faire partager le poème d'un poète qui mériterait d'être connu ...

Je suis triste, le ciel se fâche,
Les nuages pleurent avec moi, m'accompagnant dans ma douleur,
Après avoir connu l'amour, mon coeur se retrouve dans le néant,
Ma bien-aimée m'a quitté, partie rejoindre l'éternel,
Je ne puis la rejoindre, les portes de l'enfer me sont ouvertes,
Notre amour n'avait rien de charnel, mais tout de passionnel,
Sa beauté était telle que je n'ai pu résister,
Ne pas l'aimer aurait été un crime en ce monde,
Son coeur pur comme les premiers flocons de neiges est à présent loin du monde, loin de la foule impure,
Sa peau de laine me réchauffait lors de nos nuits d'hiver,
Sa voix était la plus douce des mélodies, j'escaladais chacune de ses paroles,
Ses yeux bleu océan me donnaient envie de m'y noyer,
Ma vie à présent n'est que mensonge,
Je vis dans l'illusion de retrouver l'amour,
Notre amour symbolisé par la flamme qui se consume en moi ne peut s'éteindre,
Toute la journée seul dans mon lit je pleure,
J'attends paisiblement mon heure,
Rien ne pourra me sauver, de ma mort certaine,
La mort me sera douce comparée à cette souffrance,
Maudits soient les puissances suprêmes de faire jaillir toute ma haine,
La souffrance s'est frayée un chemin jusqu'à mon coeur,
Seul mon esprit reste insensible à ma douleur, invoquant ardemment les souvenirs passés,
Tu étais mon miroir, je pouvais y contempler mon âme,
Le silence de la nuit s'installe en moi,
Comme dans un caveau dont la clef est perdue,
Je ne puis te retrouver dans les jardins du monde, tu es une fleur rare qui ne ressemble à aucune autre,
Le gouffre est mon destin, je n'y cesse d'y plonger, profond il est comme ma peine sans fond,
Oh! Seigneur, je t'implore de mes cris afin que tu la fasses revenir,
Dans son lit je veux m'y coucher, respirer son parfum comparable à des champs de fleur,
Couvrir son corps nu de mes baisers,
Sans elle je suis un roi malade, au bout de la rupture,
Riche, je ne le suis plus, ruiné je le suis du plus beau de mes trésors
Mes forces m'abandonnent, jeune et pourtant très vieux,
Mon lit de jour en jour ressemble à un tombeau,
L'ange de la mort n'a plus qu'à faire son devoir,
Ni bon, ni mauvais il est, injuste sûrement,
Me voici cadavre, reposant pour l'éternité sans âme,
Sans cesse à mes côtes s'agite le démon,
Il nage autour de moi prenant la place de l'air,
Je l'avale et le sens qui me brûle mes poumons,
Ma vie à présent est vouée à ce sort lamentable jusqu'à l'éternité,
Parfois il prend, sachant mon grand amour,
La forme de la plus séduisante des femmes, celle de ma bien aimée,
Il me conduit ainsi, loin du regard de Dieu,
Et introduit dans mon coeur plein de confusion,
Dieu prend pitié de ma misère, fait qu'un jour je quitte l'enfer.

KISS

Coucou Sandra, est-ce que je connais l'auteur ?

Gros bisou

Peut-être !

je suis sur c'est d'elle Ange