Mais seulement à ses débuts! Prolongement de la lanterne magique, en sommeil (Dormeur) il était muet, il se cherchait, il n'osait pas s'écarter de la représentation du cadre théâtral... il était encore un peu Simplet. Mais le 7ème a très vite su se libérer et exploser de son cadre (Joyeux)... Méliès a inventé les premiers effets spéciaux, Griffith (comme Prof) a créé la grammaire du cinéma avec ses actions parallèles, ses ellipses... mais il faudra attendre un peu, pour le voir parlant (Le joueur de Jazz - 1927) puis en couleur grâce au procédé technicolor (années 30).
Le 7ème art n'est donc plus tout à fait timide quand arrive Blanche Neige et les 7 nains (1937) et les plus grands réalisateurs ont déjà joué avec tous les genres, romanesque sentimental, épopée, western, policier, fantastique et j'en passe (atchoum!).
Mais comme tous ceux qui sont timides au début, le 7ème art, en se libérant, a désormais le défaut opposé : il est devenu tapageur, extraverti, bruyant... bref! il en fait parfois un peu trop ; au détriment de petits films timides qui ont su garder toute la poésie et l'inventivité des débuts... du 7ème art. Mais ne soyons pas Grincheux, il nous fait encore rêver!